VII - Les Plantagenêts ( 1129 - 1204 )

 

 

Geoffroy V le Bel (1129 - 1151 )

 

     Geoffroy V fut comte d'Anjou et du Maine (1129-1151), puis duc de Normandie (1144-1150). Son premier travail fut de récupérer le duché de Normandie subtilisé par le cousin de Mathilde, Etienne de Blois qui avait  également ceint la couronne anglaise. La conquête de la Normandie dura 11 ans. Il eut également à s'occuper des révoltes d'Aimery VI de Thouars.

 

      On trouve un Sonnay sur la frontière du Perche-Gouet avec le comté de Châteaudun et un autre en Vermandois sur la frontière avec la seigneurie d'Avesnes.

 

     Perche n°3, Nord n°5; Normandie n°F; Poitou n°5.

 

     En 1130, Geoffroy prends fait et cause pour Hugues le Manceau contre  Guillaume II de Nevers,

 1137 Louis VII le Jeune

      Berry n° B.


 

      En 1141, Agnès de Monfort épouse Galéran IV de Meulan après avoir reçu  la Queue-en-Brie de Louis VII comme cadeau de mariage. Celui-ci, en bon anglo-normand, s'empresse de fortifier la dot de sa femme. 

 

 

Henri II (1151 - 1189 )

 

     Henri II fut comte d'Anjou, du Maineduc de Normandie (1151), d'Aquitaine (1152) et roi d'Angleterre (1154). Son mariage avec Aliénor d'Aquitaine lui apporta tout le duché. Il annexa la Bretagne en 1158, conquit le Vexin puis essaya de se rendre maître du comté de Toulouse et du Berry. Il tenta de se rendre maître de l'Irlande. L'empire plantagenêt est à son apogée en 1180 mais les dissensions familiales et les querelles de succession entre Henri, Richard et Geoffroy minèrent la gestion de cet immense domaine.

 

     De nombreuses nouvelles frontières sont à surveiller :

 

 

    En 1159, Henri II désirant faire jouer ses droits sur le conté de Toulouse attaque le Quercy mais arrête son action suite à la présence de Louis VII à Toulouse.

 

     Guyenne n° i.


 

    Vers 1160, Hugues III de Broyes se brouille avec Henri II de Champagne et protège son château de Châteauvilain.

  

      Champagne n° h

 

     En 1182, Henri II et Richard Cœur de Lion font le siège de Ventadour.

 

      Limousin n° 5.


 

      En 1173, La "Permutatio" règle les différents entre le comte de Forez Guigues II et l'évêque de Lyon Guichard de Pontigny. Jean de Belles-mains ami de Thomas Becket succède à ce dernier.

 

      Lyonnais n°4, 5, 10, 11


 

     1178 - Les Poitiers Valentinois  jalonnent leur nouveau comté et ses frontières avec des Sonay - Ne seraient-ils pas originaires de l'Ouest malgré ce que l'on en a dit ? 

 

       Dauphiné n°1, 2, a, h, i.


     Vers 1187 Geoffroy de Sonay vend un fief à Hugues II de Sainte-Maure

 

 

Richard Ier Coeur de Lion (1189 - 1199 )

 

      Richard fut roi d'Angleterre, duc de Normandie (1189), duc d'Aquitaine, comte de Poitiers (1169), comte du Maine et comte d'Anjou (1189). Il fut très actif en Gascogne puis partit en croisade (1190). Il conquiers Chypre qui va échoir aux Lusignan. Il fut retenu prisonnier par l'empereur Henri VI pendant deux ans et au retour reprit petit à petit tout ce que son frère Jean avait octroyé à Philippe Auguste.

 

      De nouvelles frontières à protéger :

 

 

     Les Ventadour fortifient leur Vicomté (peut être à la suite de la prise du château du temps d'Henri II). 

 

      Limousin n° 1, 2, 3, 4, 6.


 

     En 1176 Richard prends les châteaux des comtes révoltés dont celui de Merpins.

 

      Angoumois n°3.


 

     En 1177, les routiers de Richard sont défaits à Malemort près de Brive-la-Gaillarde.

 

      Limousin n° 7.


 

     En 1182, Richard créé la ville nouvelle de Marmande et attaque Exideuil.

 

 

      La même année, il reconstruit la forteresse de Talmont en Vendée.

 

      Poitou n° t, u.


 

      En 1189, Richard fortifie le port de Royan.

 

      Saintonge n° 3.


 

     En 1191 Richard arrive à Acre et y rencontre Geoffroy V de Joinville. Les deux combattants s'apprécient et Richard, pour récompenser la bravoure de Geoffroy, lui permet de briser ses armes avec le lion des Plantagenêts.

 

       Champagne n° e, f.


 

     Vers 1196, suite à la volonté d'expansion de Philippe Auguste, les seigneurs d'Auvergne prennent peur de leur puissant voisin, mettent fin à leurs querelles internes et se rapprochent des Plantagenêts pour essayer de garder leur indépendance relative. Ils fortifient leurs positions avec les méthodes anglaises. Il est trop tard pour que les Anglais puissent les soutenir.

 

       Auvergne n° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ; Quercy n° 6