V I - Les Gâtinais-Anjou (1060 - 1129)

 

 

Geoffroy III le Barbu ( 1060 - 1068 )

 

      A cette date, nous assistons à une coupure dans la succession par les hommes des Ingelgériens puisque c'est la mère de Geoffroy III et Foulque IV qui est de la famille d'Ingelger, leur père étant Geoffroy II de Féréol comte de Gâtinais. Geoffroy perd le contrôle du Maine, son frère Foulque IV perd la Saintonge, reprends Saumur puis emprisonne Geoffroy jusqu'à la fin de sa vie. De nombreux barons se révoltent dont Sulpice Ier d'Amboise

 1060 Philippe Ier

       De 1057 à 1079, le comté de Soissons fut dirigé par un Normand Guillaume Bussac qui a utilisé aussi des Sonay.

 

 

     En 1060, Adhémar Donzel seigneur de la Rochefoucauld fonde un prieuré rattaché à Saint Florent de Saumur.

 

     Angoumois n° 8, 9.


 

     En 1064, il y a toujours des mouvements sur la frontière entre Normandie et Mayenne.

 

     Maine n°6.

 

     En 1068 Josselin II de Parthenay, archevêque de Boudeaux donne Secondigny à l'abbaye de Bourgueil.

 

     Poitou n°f.


 

     Il n'y a donc pas eu, apparemment, de Sonay purement angevins utilisés pendant le court règne de Geoffroy III.

 

 Foulque IV le Réchin ( 1068 - 1109 )

 

     Foulque IV cède le Gâtinais à Philippe Ier. Véritable barbe bleue, il se fait enlever sa cinquième épouse (officielle) Bertrade de Monfort avec leur fils le futur Foulque V par le roi Philippe Ier. Geoffroy IV, co-comte et révolté contre son père n'a pas régné et mourut assassiné (par son propre père ?).

 

      Le coup de force de Foulques IV sur son frère aîné n'a pas été apprécié des vassaux et a même déclenché des tensions entre les pour et les contre. Le plus puissant et le plus fidèle de tous les vassaux angevins, le seigneur d'Amboise entre en rébellion ouverte, ce qui est bien le signe d'un profond écœurement.

 

      Anjou n° 28, 29 Touraine n°5.


 

     Thouars, Parthenay et La Rochelle complètent leurs fortifications.

 

     Poitou c, dSaintonge n° 1.


 

      En 1100 Robert II de Bellême reçoit en héritage le comté de Ponthieu et, en bon membre de la maison de Montgom-mery, en assure la protection. Roger le Poitevin, son frère, en fait autant à Guéret en 1102.

 

      Marche n° 1Nord n° 4.


 

      Hugues V du Maine s'empara du comté de Guillaume II de Nevers aidé par Henri Ier Beauclerc puis Geoffroy V Plantagenêt de 1101 à 1131.

 

      Les sires de Gournay et de Mercastel étendent leur territoire sur les possessions de l'évêque de Beauvais.

 

      Île-de-France n° 1, 2.


 

     Accusé d'être l'artisan de la mort du roi d'Angleterre Guillaume le Roux, suite à un malheureux accident de chasse, Gautier II Tirel se terre dans son château de Poix-de-Picardie.

 

 

      Les premiers comtes de Joigny, peut être de la famille de Foulque, protègent leurs frontières avec des Sonay.

 

      Champagne n° c, d.


 

     En 1089, Foulque IV, achète pratiquement à son oncle Guillaume d'Evreux, Bertrade de Montfort (l'Amaury). Il était 30 ans plus âgé qu'elle. Elle finit par s'enfuir avec son fils le futur Foulque V, enlevés par le roi de France Philippe Ier, qui lui même répudie Berthe de Hollande. Tout cela pose un gros problème lors de la succession de Philippe Ier en 1108 et va donner lieu à une grande coalition de la famille et de la belle famille du fils de Bertrade, Philippe de Mantes contre le fils de Berthe, le futur Louis VI. Avant d'affronter l'armée royale, chaque conjuré va fortifier ses positions. Comme beaucoup sont d'origine anglo-normande, on va trouver beaucoup de Sonay issus de cet imbroglio. Par contre, si Foulque IV est à l'origine de l'affaire, il n'est pas le maitre d'œuvre de ces diverses Sonnettes.

 

     Dans cette ambiance délétère, on comprends bien pourquoi les seigneurs, petits et grands renforcent leurs frontières et ce dans tout l'ouest du pays. 

 

Guillaume le Conquérant ( 1035 - 1087 )

 

     Pour cette période, nous avons la preuve que Guillaume le Conquérant utilisait nos Saxons et leur tours de guet d'une façon offensive, comme dessiné sur la tapisserie de Bayeux, ce qui était une nouveauté mais qui n'a pas eu de suite dans l'histoire de notre saga.

 

       Perche n° 5, 6, 7, 8.


 

     D'autres fortifications dues à Guillaume le Conquérant l'ont été de façon plus classique :

 

 

      Un site breton tenu par un descendant de Danois nous permet d'évoquer la Domnonée, la seigneurie de Monfort-Gaël et la lutte victorieuse de Raoul Ier de Gaël contre le roi Hoël II et Guillaume le conquérant réunis !

 1108 Louis VI le Gros

      Bretagne n° 6.


Foulque V le Jeune ( 1109 - 1129 )

 

     Après le sinistre Foulque IV affublé du surnom de Réchin ( = acariâtre et vindicatif ), voici le jeune Foulque V, comte d'Anjou, de Tours, du Maine par son mariage avec Erembourg puis roi de Jérusalem par son mariage avec Mélisende. Sa plus belle réussite est sans doute le mariage de son fils ainé Geoffroy V avec Mathilde Impératrice du Saint Empire et héritière d'Henri Ier roi d'Angleterre et duc de Normandie ( un superbe parti !!! ). C'est à partir de ce moment que l'on va parler de la dynastie plantagenaise, du surnom de Geoffroy qui avait pris l'habitude de planter une branche de genêt sur son couvre chef. On parle un peu moins de nos Sonay pendant cette époque où les extensions de territoires se font plus par mariage que par batailles.

 

     Maine n°23, 24.

 

     Même les croisés angevins utilisent le terme de Saône pour dénomer une petite fortification en Terre Sainte.

 

     Etymologie

 

     Sous Foulque V apparaissent les Sonay de Mont-sur-Guesnes (Anjou n°4).

 

 

     En 1122, Guillaume Gouët III épouse Mabille fille naturelle d'Henri Ier d'Angleterre donc demie sœur de Mathilde l'Emperesse future femme de Geoffroy V Plantagenet. Les relations entre Foulque V et Henri Ier ne sont pas toujours au beau fixe, surtout en 1123 ou Foulque soutient le parti de Guillaume Cliton. Il est donc normal que l'on se protège de part et d'autre.

 

      Perche n° 2, 4, 9, 10.


     

      La plus ancienne mention du château de Touffou dans la Vienne, protégé par un Sonay, date de 1127.

 

     Poitou n° A.